mercredi 21 janvier 2015

« Nous défendons les biens publics et les espaces verts »















A quelques jours des élections législatives, et 7 mois après les élections municipales, cette interview d'Aris Vassilopoulos, maire SYRIZA de Nea Philadelphia (banlieue d'Athènes), permet d'entrevoir ce que sont les problèmes du pouvoir pour la gauche, ici au niveau local.
Il est souvent question de cette municipalité, étant donné les tensions qui y règnent du fait du conflit entre la mairie et le club de football AEK autour d'un projet de stade (voir synthèse en fin d'article).

Que s’est-il passé lors du Comité Central et du «congrès permanent» de SYRIZA ?













Par Panos Kosmas* | 07-01-2015

*Membre du Comité Central de SYRIZA et de la direction de DEA. Article tiré du n°327 du journal de DEA « Gauche Ouvrière » 

L’équilibre régional du pays en décomposition















Un article du journal Epohi au sujet des conséquences de la crise en terme d'aménagement du territoire et de développement régional.

Un discours historique : comment Andreas Papandréou prévoyait avec exactitude la crise de la zone euro.



23/06/2014 – Theinsider.gr

1992. Gouvernement Mitsotakis, avec Andreas Papandréou dans les bancs de l’opposition. Au Parlement se déroule une des plus importantes cessions de cette époque. Il s’agit de la ratification du traité de Maastricht. Andreas Papandréou, dans un discours de grande portée au Parlement, prévient que le coût de l’ajustement de la Grèce à la réalité européenne sera élevé et porteur d’énormes difficultés. Du haut de sa grande expérience en matière économique et géopolitique, le père de G. Papandréou analyse et prévoit, vingt ans avant, le développement de la crise et les impasses que vit l’Europe aujourd’hui. Un discours d’une actualité dramatique. Ci-dessous, le discours du président de l’opposition d’alors.

dimanche 7 septembre 2014

Manifestation de rentrée à Thessalonique, absence de Tsipras



Chaque année, la rentrée politique et sociale grecque a lieu lors de l’ouverture de la Foire Internationale de Thessalonique (FIT), début septembre. Le premier ministre et les chefs des principaux partis y donnent une conférence de presse. En parallèle, l’ensemble du mouvement ouvrier organise une montée nationale. Ce samedi 05 septembre 2014, Antonis Samaras s’est contenté d’une déclaration à la presse et n’a pas répondu aux questions.


Plusieurs rassemblements ont eu lieu à Thessalonique, répondant à différents appels. Appels des syndicats (GSEE, ADEDY, Centre Ouvrier de Thessalonique, PAME), de collectifs de citoyens contre l’exploitation minière en Chalcidique, des partis de gauche. Dans les cortèges étaient présents des surveillants des écoles, des enseignants, les femmes de ménage licenciées du ministère de l’économie, des anciens employés de l’ERT, des grévistes de l’usine Coca-Cola menacée de fermeture, les travailleurs de l’usine autogérée BioMe… Dans l’ensemble la manifestation est une réussite (plus de 10 000 personnes dans l’après-midi selon certaines chaînes de télévision).

Les manifestations étaient interdites dans la partie ouest du centre de l’agglomération pour raisons de sécurité, et 4000 policiers et hélicoptère de la police nationale ont été déployés. Quelques incidents ont donné lieu à 43 interpellations et 3 arrestations. L’Aube Dorée qui avait prévu de manifester s’est finalement rassemblée devant ses bureaux.

Images des manifestations sur le site du  Journal des Rédacteurs


Nous publions ci-après un article du Réseau Rouge de SYRIZA (qui s’exprime sur le site Rproject d’où est issu cet article). L’auteur, membre du comité central de SYRIZA et du groupe Kokkino revient sur l’absence très remarquée et commentée d’Alexis Tsipras à la manifestation. Invité à un forum économique en Italie, il s’est peu exprimé à ce sujet. Le journal en ligne indépendant TVXS rapporte ces propos de l’interview qu’il a adressée à La Stampa : « Je me suis jeté dans la gueule du loup car il vaut mieux entendre quelqu’un directement, même s’il a une opinion différente. (…) Je suis venu dire que le remède qu’ils ont choisi à la crise, la rigueur budgétaire et l’austérité, n’est pas seulement erroné, mais néfaste ». 

Succès de la manifestation LGBTI à Athènes



Le vendredi 05 septembre, une manifestation a été organisée par un collectif de 11 organisations LGBTQI, de la place Varnava (quartier de Pangrati), jusqu’à Syntagma. Cette initiative répondait à une double motivation. La première était de répondre à une agression homophobe ayant eu lieu sur la place Varnava deux semaines plus tôt ; une quinzaine de personnes avait alors attaqué un couple (dont un immigré), pour des raisons à l’évidence homophobes et racistes. La seconde était de protester contre le contenu d’un projet de loi antiraciste voté le jour même au Parlement, qui dans sa version initiale ne faisait aucune allusion aux violences subies en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre. Au cours de l’été 2014, cinq agressions homophobes ou transphobes à Athènes.



La manifestation a réuni plus de 2000 personnes, ce qui constitue une réussite importante pour le mouvement LGBTQI. Au cours de la manifestation, on a pu lire sur le mur d’une Eglise : « Même la Vierge n’était pas normale, puisqu’elle a fait un enfant avec une fleur de lys » ; sur les banderoles : « Mieux vaut être une pédale qu’un facho », « on parle d’amour, on récolte la haine », « mêmes impôts, mêmes droits », « de Thessalonique à Exarcheia, plus d’agressions transphobes, reprenons la rue », « L’antiracisme ça veut dire : des droits pour les LGBT, la régularisation des immigrés, la prison pour les néonazis ».

Le projet de loi est en cours d’adoption jusqu’à mardi prochain.
Photos de la manifestation sur le site féministe Fylo Sykis et le journal en ligne vice.com
Ci-dessous, deux communiqués du collectif et le tract d’ANTARSYA distribué lors de la manifestation.

vendredi 5 septembre 2014

Coordination antifasciste Athènes – Le Pirée : Actions à venir


Ci-dessous, l’appel et la liste des participants du festival antifasciste d’avril, et le calendrier des mobilisations dans les semaines à venir. 

jeudi 4 septembre 2014

NO PASARAN !

Paru dans le dernier numéro du bulletin du Réseau pour les Droits Politiques et Sociaux. L’article fait le point sur les activités de la Coordination Antifasciste d’Athènes – Le Pirée.

Sur la création de la coordination antifasciste et le festival européen, lire ici.

lundi 1 septembre 2014

Moments cruciaux pour Chypre

Deltio Thyellis – n° 38, avril 2014

L’auteur de cet article (publié dans le bulletin du Réseau pour les Droits Politiques et Sociaux), est chercheur en Sciences Politiques et Histoire à l’Université Panteion d’Athènes et membre de SYRIZA.
Il publie de nombreux articles sur la situation politique de la Grèce et de Chypre, dont il est originaire.

40 ans après le coup d’Etat de la Junte à Chypre et la guerre gréco-turque de 1974

La revue Spartakos revient sur les événements de 1974 à Chypre. Elle exprime un point de vue internationaliste sur la question. L'OKDE dont Spartakos est l'organe officiel avait soutenu le plan Annan en 2004. La version française est téléchargeable en PDF sur le site de l'organisation.