vendredi 20 décembre 2013

Communiqué sur les licenciements à Hellas On Line



Communiqué d'ANTARSYA contre les licenciements dans le centre d'appel Hellas On Line.


ANTARSYA condamne fermement le licenciement de 460 travailleurs du centre d’appel d’Hellas On Line (HOL). La direction de l’entreprise de Kokkalis et filiale d’INTRACOM a procédé par surprise à l’évacuation du centre mercredi soir et fait pression sur 460 des 800 travailleurs pour qu’ils acceptent sous 48 heures des accords individuels, avec des salaires réduits et leur transfert vers une entreprise inconnue nouvellement formée.

Le licenciement il y a un an du syndicaliste de 55 ans et père de deux enfants, et d’autres de ses collègues les plus investis, avait mis en lumière les intentions et les méthodes de l’employeur sans scrupules. Ce même employeur communique fièrement sur les résultats économiques de l’entreprise.  Ses revenus ont augmenté de 6,6%, le bénéfice d’exploitation de 7,9% (54 M€ contre 49 M€ l’an dernier), la clientèle de 4,2%, la dette bancaire de 11,3 M€. La rentabilité s’est améliorée de 2,4 M€.

L’irresponsabilité du capital est sans précédent. Dans la Grèce de la crise et de la présumée croissance à venir, les gouvernements de la ND et du PASOK et tous leurs collaborateurs zélés,  l’UE et le FMI, travaillent dans le même but. Le personnel politique du capital travaille à l’exploitation de « la crise comme opportunité ». Eh bien voilà comment elle est mise à profit, quel type d’opportunité elle constitue et quelle croissance ils nous servent.

Des conditions de travail moyenâgeuses avec des salaires de misère, des horaires et des rythmes de travail dignes de l’esclavage et liquidation simultanée de toute revendication collective.

Par une lutte anti-patronale mais aussi anti-gouvernementale, une lutte politique globale contre l’UE, les travailleurs doivent mettre les projets des dominants dans la tombe.  

ANTARSYA soutient les syndicats des travailleurs de la branche et contribuera de toutes ses forces à la victoire de leurs luttes, et pour l’ensemble des intérêts ouvriers, par un soulèvement coordonné de l’ensemble des travailleurs.