Communiqué d'ANTARSYA contre les licenciements dans le centre d'appel Hellas On Line.
ANTARSYA condamne
fermement le licenciement de 460 travailleurs du centre d’appel d’Hellas On
Line (HOL). La direction de l’entreprise de Kokkalis et filiale d’INTRACOM a
procédé par surprise à l’évacuation du centre mercredi soir et fait pression
sur 460 des 800 travailleurs pour qu’ils acceptent sous 48 heures des accords
individuels, avec des salaires réduits et leur transfert vers une entreprise inconnue
nouvellement formée.
Le licenciement il y
a un an du syndicaliste de 55 ans et père de deux enfants, et d’autres de ses collègues
les plus investis, avait mis en lumière les intentions et les méthodes de l’employeur
sans scrupules. Ce même employeur communique fièrement sur les résultats
économiques de l’entreprise. Ses revenus
ont augmenté de 6,6%, le bénéfice d’exploitation de 7,9% (54 M€ contre 49 M€ l’an
dernier), la clientèle de 4,2%, la dette bancaire de 11,3 M€. La rentabilité s’est
améliorée de 2,4 M€.
L’irresponsabilité du
capital est sans précédent. Dans la Grèce de la crise et de la présumée croissance
à venir, les gouvernements de la ND et du PASOK et tous leurs collaborateurs
zélés, l’UE et le FMI, travaillent dans
le même but. Le personnel politique du capital travaille à l’exploitation de « la
crise comme opportunité ». Eh bien voilà comment elle est mise à profit,
quel type d’opportunité elle constitue et quelle croissance ils nous servent.
Des conditions de
travail moyenâgeuses avec des salaires de misère, des horaires et des rythmes
de travail dignes de l’esclavage et liquidation simultanée de toute
revendication collective.
Par une lutte
anti-patronale mais aussi anti-gouvernementale, une lutte politique globale
contre l’UE, les travailleurs doivent mettre les projets des dominants dans la
tombe.
ANTARSYA soutient les
syndicats des travailleurs de la branche et contribuera de toutes ses forces à la
victoire de leurs luttes, et pour l’ensemble des intérêts ouvriers, par un
soulèvement coordonné de l’ensemble des travailleurs.